album racines, entre originalité et nostalgie
Cet album est le premier sortit sous contrat RCA, juste après un premier 45 tours en 83 avec le titre "l'amour est vraiment fort". Avec ce disque, eddy revient un peu avec une formule qui a fait ses preuves.. compos originales et reprises. ça commence avec justement comme quand j'étais môme.. dans une composition proche de deux magnifiques chansons "couleur menthe à l'eau et cimetierre des éléphants" avec une bonne recherche mélodique assez sophistiquée, par contre le texte colle assez mal à ce que l'on pourrait ressentir sur la mélodie. Mon clip préféré est à l'image d'une époque ou musique et clip vidéo furent la grande mode et d'une période où des réalisateurs débutants étaient sur les dents en continue.. L'ensemble est bon au final. Le blues du blanc, un titre que le chanteur reprendra souvent sur scène, avec une bonne ambiance vieux ciné.. On aime ou on aime pas, mais c'est justement une facette d'Eddy qu'il tentera depuis le début des années 60 d'imposer.. "Ne pas oublier que c'est un grand mordu de big bang, sinatra & Co" Titre suivant, l'idole chante au dessert.. petit clin d'oeil à son passé mais aussi à une situation que beaucoup ont du connaitre.. Assez bon mais pas plus? Rupture en VHS.. assez particulier, mais on voit la construction musicale de Papadiamandis assez complexe pour faire suivre une ligne mélodique faussement linéaire.. les paroles elles sont dans la continuité d'un disque qui avec deux de ses titres pourraient donner une suite tardive à la dernière séance. fin de la face A, voyons la face B et là ça commence avec un petit country plutôt sympa dominé par de la nostalgie.. Nashville ou Belleville, où la le sieur eddy évite le souvenir triste avec de l'humour, un humour que beaucoup ne savent visiblement pas capter.. Bon titre en tous cas. Petit clin d'oeil ensuite à une autre de ses passions, ciné rock' et BD.. bon petit rock, mais un critique sur l'orchestration et la prise de son, un ensemble assez froid, il manque quelque chose, ou bien il y a quelque chose de trop.. bref ça devrait être bon mais quelque chose semble bâclé. Pourquoi m'laisses tyu pas tranquille Lucille, se voulait une suite country de L'excellent morceau de Jonasz Lucille se trouvant sur l'album Le cimetiere des éléphants.. mais bof!! j'accroche pas. Une reprise venant cette fois "et c'est assez rare chez Eddy de Bill Haley car il faut se souvenirs que ses meilleures reprises rock sont avec Chuck berry et Gene Vincent, voir même Buddy Holly" et c'est shake rattle and roll, devenant un chèque en bois c'est drôle.. "ah!! l'humour particulier d'eddy pour certaines adaptations" plutôt réussit.. le Phrasé colle très bien avec le phrasé original... bonne reprise! Dernier titre, plein de nostalgie; mes souvenirs mes 16 ans, d'abord écrit pour Johnny, qui ne parviendra pas à l'interprété comme l'aurait souhaité Pierre papadiamandis, ce sera du coup eddy qui le reprendra avec sans vouloir blesser personne un peu plus de talent. Lors des rééditions en Cd, deux titres sous label barclay se trouveront ensuite sur cet album "pauvre baby doll et l'alternance" Polydor rachètera justement au début des années 90 les 5 albums lancés lors de la période RCA ce qui expliquera lors de la première réédition de 90 l'absence de label sur la face étiquette des cd, RCA refusant que son label soit utilisé lors des rééditions lancées par polydor. Autre petite chose, les deux premiers titres enregistrés pour RCA furent sou un format 45 tours avec l'amour est vraiment fort et qu'est-ce qu'on va faire quand on sera grand" Bon!! et sinon dans l'ensemble pour racines? il est pas mal, mais quelque part, il y a cette sensation qu'eddy ne se sente pas franchement à sa place chez RCA et cela se ressentira encore sur le prochain album "Eddy Paris Mitchell" Cett période est à mon goût plus une transition qu'une bonne période.. le bien mieux apparaitra avec le premier album "Mitchell" chez Polydor
